Les châteaux de Bourgogne
Auteur(s) : Stefan Feld
Illustrateur (s) : Harald Lieske / Julien Delval
Éditions : Alea / Ravensburger, distribution France oya
Genre : jeu de plateau
Mécanisme (s) : gestion, placement
Thème : Moyen Âge
Année : 2011
À partir de 12 ans
2 à 4 joueurs
Durée d’une partie : de 90 min
Ce jeu, aussi connu sous l’abréviation Burgund (pour Die Burgen von Burgund) s’adresse aux joueurs chevronnés ou motivés pour le devenir. Nous étions quatre vieux briscards autour de la table et la première demi-heure a été assez studieuse. Les mécanismes du jeu ne sont pas compliqués, mais ils sont fort nombreux !
Le Gobelin Rose publiera une critique en bonne et due forme par la suite car nous avons été emballés par ce premier contact.
Chaque joueur dispose d’un domaine seigneurial en Bourgogne vers la fin du Moyen Âge. Le but est de développer celui-ci au mieux pour obtenir en fin de partie plus de prestige que ses voisins. Pour cela s’agit de remplir son domaine, matérialisé par une petite carte. Différentes couleurs permettent de placer des bâtiments, des mines, des châteaux, des fermes, des bateaux.
À partir d’un lancer de dé le joueur va pouvoir prendre des éléments, en placer et engranger des points de prestige ainsi que divers bonus. Le système de répartition des actions est complexe mais très équilibré, il laisse une faible part au hasard. Pour l’emporter il va falloir réellement faire des choix, suivre ceux-ci au fil de la partie et s’adapter aux actions des autres. La partie a duré plus de deux heures, à la fin la bande des Gobelins était conquise.
Ne vous fiez pas au matériel qui est un peu austère et manque un peu de contraste. Le jeu est excellent, j’en veux pour preuve que, prise dans la partie, c’est à peine si j’ai pensé à prendre des photos !
Les règles peuvent sembler un peu confuses au départ, mais le jeu se prend très bien en main (nous avons même réussi à comprendre les règles, malgré une table de déchainés à côté de nous qui testait un jeu qui demandait de taper de tout son poids sur la table, si, si !).
Bref, si vous n’avez pas peur des jeux un peu ambitieux, il vous le faut !
Que j’aime ce jeu ( et ce n’est pas le bourguignon qui parle )
allez vite le tester
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