COLUMBA – Fatal ramier

 

Columba
Auteur(s) : Laurent Escoffier
Illustrateur (s) : Sylvie Eder
Éditions : Ludocom
Genre : jeu de plateau
Mécanisme (s) : placement, recouvrement
Thème : histoire
Année : 2012 (sortie 25 octobre 2012)
À partir de 8 ans
2 à 4 joueurs
Durée d’une partie : environ 40 min.


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Le pigeon est un symbole, mais pas celui auquel on pense aujourd’hui. Dans le sud-ouest la possession de pigeonniers était jadis la marque du pouvoir des nobles sur les terres. Columba est donc un jeu où il faut conquérir un territoire, le préserver et se méfier des manœuvres de ses vils adversaires.

Deux à quatre joueurs peuvent s’affronter, la particularité des parties à quatre est de se jouer en deux équipes de deux, ce qui permet moult stratégies oiseuses. Le principe de base est simple, le territoire se constitue en piochant puis posant une tuile par tour. Ces tuiles représentent quatre pigeons de différents types. Plus qu’une juxtaposition simple, il faut rechercher la superposition. Celle-ci permet de combiner deux actions : étendre un territoire constitué d’un seul type de pigeon et capturer les pigeons représentés sur la partie recouverte de la tuile.

 

Columba

 

Chaque joueur a une tuile qui représente un objectif de capture, qu’il remplace par une autre quand l’objectif est atteint. Les pigeons attrapés permettent de combler les trous dans son territoire, territoire que l’on marque en posant un pigeonnier en bois sur une zone regroupant un seul type de pigeon. Accumuler des pigeons capturés va aussi permettre d’acquérir un petit faucon, de le faire grandir et de l’envoyer croquer les pigeons isolés des adversaires, lesquels sont cruciaux car posés dans des endroits généralement difficiles à recouvrir d’une tuile complète.

En fin de partie on compte l’étendue des territoires de chacun et le vainqueur savoure sa victoire avec modération, s’évitant ainsi quelques noms d’oiseaux.

Nous avons eu le plaisir de rencontrer l’auteur, Laurent Escoffier, à Essen et nous avons papoté un peu devant le micro. Toute la tribu le remercie de sa gentillesse et de sa disponibilité. Merci également à Zetura,  de blogjeuxsociete.fr qui nous dépanne de quelques photos du jeu.

 

 

[Fondateur & rédacteur] Gnome donc joueur, le Globul a épuisé ses grands-parents aux petits chevaux et au Monopoly, écumé les magasins de jeux depuis des décennies, raflé la série Cry Havoc, mémorisé les Casus Belli et tartiné des règles de wargame en VO au p'tit-dèj. Les jeux d'aujourd'hui sont rudement bien, accessibles et peuvent se jouer sans travailler le scénar pendant 15 jours complets. Yup !

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