Blood Rage
Auteur : Eric Lang
Illustrateurs : Adrian Smith, Henning Ludvigsen, Mike McVey,
Éditeurs : Cool Mini or Not, Edge, Guillotine Games
Mécanismes : optimisation, développement, conquête, draft
Thème : Viking
Année : 2015
À partir de 14 ans – 2 à 4 joueurs
Durée de partie : 1h30
Les Vikings c’est un peu comme les pirates, tout le monde les aime bien, simplement l’eau est plus froide ! Blood Rage est une de ces grosses boîtes lourdes et chères qui font envie sur l’étagère du magasin. Du matos, plein de matos, autant de promesses mais cela vaut-il le prix conséquent et est-ce que c’est jouable sans y passer une semaine ?
Hé bien oui, Blood Rage c’est du bon ! Côté matériel les figurines représentent les clans de guerriers vikings des joueurs, du bon 32 mm au moins, plus sept ou huit monstres deux fois plus gros. C’est du plastique un petit peu souple mais d’une bonne qualité, forcément une fois peint ce sera mieux.
À voir le très joli travail de peinture sur les figurines de Blood Rage sur le blog True Original Sauce et sur lequel nous avons emprunté la figurine peinte du Frost Giant.
Blood Rage : Olaf, Sven et le Troll
Le but du jeu est d’envahir joyeusement des contrées verdoyantes, de se bastonner les uns les autres, de mourir en héros pour aller au Valhalla le sourire aux lèvres le tout avec un maximum de points de victoire dans la poche.
Trois saisons se succèdent, d’où un timing bien calibré pour la partie et la possibilité de se refaire si on n’a pas trop gazé au démarrage. Trois caractéristiques permettent de définir sa puissance de combat, le nombre d’unités que l’on peut déployer et surtout le nombre d’actions que l’on peut effectuer dans la saison.
Chacun constitue sa main de six cartes au moyen d’un draft classique. On y trouve des monstres légendaires à recruter, des avantages en combat, des missions pour glaner des points de victoire et des améliorations diverses.
Ensuite c’est parti, il faut gérer sa course aux points de victoire par son développement, par la conquête et par l’art de mourir opportunément. C’est à la fois sauvage et rusé, ce qui me rappelle un certain Lothbrok, Ragnar Lothbrok.