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CASH’N GUNS – Baston pour du pognon

  • Globul 

2 commentaires sur “CASH’N GUNS – Baston pour du pognon”

  1. Les malfrats ont débarqués plusieurs fois à l’asso…les parties se sont enchaînées pour que chacun puisse régler leur compte, hé hé hé. Effectivement les plus réfractaires à ce type de jeu (flingues en mousse et thune) se sont finalement pris au jeu.

    Un jeu qui a déclenché des fous rire, aussi bien chez les joueurs que ceux d’une table de jeu d’à côté qui regardaient, avec des yeux ahuris, les joueurs se viser entre eux ;)

  2. Excellent jeu d’ambiance que nous ressortons ma compagne et moi quand nous avons l’occasion d’accueillir des amis.

    Les règles sont simples à assimiler et le jeu propose également des variantes, de quoi renouveler l’expérience.

    Un jeu pour ceux qui ont des “Cojones” mais surtout pour ceux qui veulent passer une très bonne soirée ;)

Les commentaires sont fermés.

Cash'n gunsCash'n Guns
Auteur(s) : Ludovic Maublanc
Illustrateur (s) :   Gérard Mathieu
Éditions :
Genre : jeu de plateau
Mécanisme (s) : , simultané
Thème : polar
Année : 2005
À partir de 10 ans
De 4 à 6 joueurs
Durée d'une partie : environ 30 min
Indicateur de prix : environ 40 euros

 

Avoir le sens du partage, c'est vital

Le braquage a été une grande réussite, du travail d'artiste. Par contre pour partager l'oseille, y'a comme un malaise et chacun a des arguments percutants à faire valoir.
Le partage du butin va être l'occasion d'essayer de s'approprier un maximum, entre nous moins il y a de monde, plus les parts seront importantes non ? Des parts inégales, oh c'est pas juste, mais que fait la police ?

Pour avoir vos chances face aux truands qui sont assis à la même table que vous, visionner Réservoir Dogs pourrait être la bonne option, sans oublier Pulp Fiction pour gagner ce sens du rythme qui permet d'éviter les balles. Groovy Baby !

 

Cash'n Guns : mécanismes de jeu

D'abord il y a la bande de malfrats, de 4 à 6 par partie :

Igor – Toute la finesse russe, alias le boucher scandinave, Yvan le fou, etc.
Tino – La grande tradition sicilienne, le complet blanc et les olives. Pruneaux en prime.
Huggy – Le black de Harlem, bandana et ray-ban. Le bon tuyau c'est le canon de son shotgun.
El Toro – El Mariachi, le sombre héros avec le sombrero, hombre. Guitare calibre 7.62 !
Lotus – La fille du jeu, le charme des Triades. Le vernis sur le doigt, le doigt sur la gâchette.
Mr. Black – Le petit gars de chez nous, Clotaire déguisé en ripou, gaffe il a un flingue.

Ensuite il y a le pognon, un gros tas de billets qui se sépare en huit lots pour autant de tours de jeu.

Enfin il y a les guns, des flingues stylisés en mousse et des cartes qui permettent de tirer. Chaque joueur dispose de huit cartes, une par tour de jeu. Cinq sont des “Clic Clic Clic” où il ne pourra pas faire feu. Deux sont des “Bang” où il va tirer. La dernière est la carte “Bang Bang Bang” où il balancera un feu nourri.

 

Chacun pour soi, tous contre moi

À chaque tour de jeu un lot de 5 billets est révélé et soumis au partage. Les valeurs allant de 5000 à 50 000$, certains tirages sont plus propices que d'autres à déclencher les hostilités.
Chaque joueur pose une carte balle face cachée. Après un décompte chacun vise un adversaire avec son gun.
Après un nouveau décompte chacun peut, au choix, se coucher ou rester en jeu fièrement (le regard rigide, fixant l'ennemi et criant “Cojones !” à la cantonade.
Celui qui se couche défausse sa carte et reçoit un pion “honte”. Il ne pourra pas être touché mais ne participera pas à ce tirage.
Pour les autres on regarde les cartes. Celui qui a la triple “Bang” tire plus vite que tout le monde, tous les tirs blessent ceux qui étaient visés, qui du coup ne participent plus à ce partage. Une troisième blessure est mortelle et élimine du jeu.

De partage en partage la partie se poursuit, quand tous les partages ont eu lieu, les survivants comptent leurs dollars, les jetons “honte” comptent comme des malus et celui qui est le plus riche est le gagnant.

 

Tactiques et coups foireux

Comme souvent quand l'issue d'une partie est longtemps incertaine, il faut savoir être efficace sans en avoir l'air. Celui qui semble en position de gagner va attirer l'attention… et les balles.

Le nombre de balles étant assez limité, il faut être courageux, sans pour autant tenter le diable. La psychologie, le sens du rythme du jeu, le bluff, le calcul des probabilités, l'art de la formule choc, tout peut servir… bref, c'est du spectacle Cash'n Guns.

Des règles optionnelles permettent de corser l'affaire, avec notamment des spécificités de personnages bien gratinées : le lâche qui gagne de l'argent en se couchant, le costaud qui encaisse 4 balles, le taré qui a une grenade à la main, etc.

 

Avatar de GlobulL'avis de Globul
Ok je te mets en joue avec un flingue, mais ne te sens surtout pas visé hein ? Voilà un jeu qui peut mettre de l'ambiance dans un groupe de copains ou en famille si certains sont en froid.
De même si vous aviez toujours rêvé de beugler “Cojones”, c'est l'occasion rêvée. Cash & Guns est un jeu qui met l'ambiance, qui réveille les endormis et bien souvent le groupe fera plusieurs parties à la suite (environ ½ h par partie).
Pas prise de tête, rapide, inspiré d'ancêtres comme Supergang et illustré par Gérard Mathieu (Clotaire Legnidu, illustration du mag. l'Étudiant), Cash'n Guns est un must. Pour réveiller ceux qui sont restés au Cluedo ça peut aussi le faire.

 

L'avis de Lidael
J'ai joué la première fois à Cash'n Guns à l'occasion d'une soirée jeux organisée par les 7 ronins (une association de joueurs). Je dois dire que si on ne me l'avait pas proposé à l'essai ce soir-là, c'est typiquement un jeu que j'aurais zappé, les ambiances “mafia/police”, bof, ce n'est pas mon truc. Comme quoi, il faut se laisser guider de temps à autre,  Cash'n Guns c'est un jeu vraiment drôle, il faut réfléchir vite pour arriver à blouser ses adversaires et rafler le magot. Ambiance garantie !